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COMMUNIQUER
AVEC UN FILM
D'ANIMATION

Des dessins qui s’animent, des pictogrammes qui prennent vie… Une animation peut être une alternative aux prises de vue réelles. Et pourquoi pas les deux ?

L’animation fait partie intégrante du catalogue de compétences de SapienSapienS. C’est une manière de réaliser une vidéo en s’affranchissant des contraintes imposées par la prise de vue réelle.

Tout d’abord, une vidéo d’animation, c’est quoi ? En opposition à un film tourné avec une caméra, en images réelles, une vidéo d’animation met en scène des dessins, des illustrations, des pictogrammes, en 2 ou en 3 dimensions. Cela peut-être une création entièrement numérique, où les dessins sont élaborés puis animés via un ordinateur. Ou encore, selon la technique du RSA Animate, une déambulation vidéo au travers de dessins réels, réalisés sur un tableau noir par exemple.

Pâte à modeler, dessins vectoriels, tableau blanc ou noir, tous les médias peuvent être animés. Aujourd’hui, l’animation est très utilisée dans la datavisualisation, c’est-à-dire la mise en images de données, chiffrées la plupart du temps. L’animation permet de donner vie à ces représentations. Donc, vous le voyez, le champ des possibilités est large. Le terrain de jeu, gigantesque.

* MOTION DESIGN *

ON A ESSAYÉ DE FILMER PLUTON…
MAIS CELA FAISAIT TROP LOIN

L’intérêt le plus évident de l’animation est qu’elle permet de s’affranchir des contraintes imposées par la prise de vue réelle. Travaillant régulièrement pour l’agence spatiale française, nos productions nous conduisent souvent à parler d’espace ! Filmer des satellites en salle blanche, ou même une fusée sur un pas de tir, pas de souci. En revanche, filmer la révolution de Pluton ou le voyage d’un morceau de glace dans les anneaux de Saturne… c’est moins commode. L’animation s’impose donc comme un moyen de mettre en images des choses que l’on ne peut pas filmer. Trop loin (Pluton), trop petites (nanoparticules), trop…finies (la fermeture des mines de Lorraine).

L’ANIMATION
POUR PARLER DU RÉEL

Ensuite, l’animation est un mode de traitement intéressant pour les vulgarisateurs que nous sommes. Nous choisissons ainsi la manière de représenter un objet, un phénomène. Un choix au niveau du style graphique (flat design très coloré, trait de crayon esquissé…), mais aussi du degré de réalisme. C’est là une discussion qui anime chacun de nos contenus d’animation didactiques : jusqu’où doit on pousser la ressemblance, ou, au contraire, la schématisation de la représentation ? La réponse se construit alors en concertation avec le commanditaire, selon ses objectifs et contraintes (cible(s), type(s) de diffusion…).

LES DEUX MON GÉNÉRAL !

Alors, images réelles ou animation ? Et pourquoi pas les deux ! En effet, l’une et l’autre peuvent tout à fait cohabiter dans une même vidéo. N’avez-vous jamais vu « Qui veut la peau de Roger Rabbit ? » ? Le film date un peu, certes, mais il est un bel exemple de mixe entre prises de vue réelles et animation. Nous avons nous-mêmes fait ce choix à plusieurs reprises. Nous avons par exemple réalisé un film, pour le CNES, expliquant ce que sont les aérosols et leurs rôles dans le climat mondial. Destiné à un public jeunesse, nous avons incarné un aérosol en un anti-héros un poil méchant, dont les traits ont été imaginés par une illustratrice. Puis, pour ancrer ses propos dans la réalité, Aéro Sol a été animé dans des prises de vue réelles, à la sortie du pot d’échappement ou au cœur des nuages. Effet garanti !